Pierre Genevier
53 Rue de L’Amiral Mouchez
75013 PARIS
Cour Administrative d’Appel de Paris
Att. M. Pierre-François RACINE
10 rue Desaix
75015 Paris
Paris, le 30 août 1999
Votre référence courrier: 99EXPA 22
Ref. du jugement: N° 980204. M. Genevier c/ Département de l’Essonne.
Monsieur le Président
de la Cour Administrative d’Appel de Paris,
Suite à mes différents
courriers, je me permets de vous écrire à nouveau pour vous informer que le
Département de l’Essonne a effectué un nouveau versement sans, comme
précédemment, m’informer du versement ou du calcul effectué pour établir la
somme (le libellé du versement effectué cette fois est ‘paie Essonne’,
semble-t-il).
La somme que j’ai
reçue est de 35 402, 43 frs, elle ne correspond pas comme je l’ai déjà
mentionné plusieurs fois à ce que les juges m’ont accordé dans leur
jugement. Dans votre courrier du 1 juin
1999, vous me parliez de demander des états détaillés des calculs pour fixer
les sommes qui me reviennent, intérêts de retard compris. Vous avez reçu,
d’après Madame Sipolla, les détails des calculs (elle refuse d’ailleurs de me
les communiquer ou même de me les laisser consulter au greffe, ce qui est très
injuste car j’ai payé le timbre fiscal pour la demande d’exécution aussi, et
j’ai quand même le droit de savoir ce qu’on me verse et pourquoi).
Dans votre courrier du
11 mai 1999 adressé au Département de l’Essonne, vous rappelez ‘les
dispositions du troisième alinéa de l’article R. 222-3 du code des tribunaux
administratifs et des cours d’appel qui prévoit qu’au-delà d’un délai de six
mois à compter de la saisine de la cour, le président de cette juridiction
ouvre par ordonnance une procédure juridictionnelle aux fins de définir les
mesures d’exécution qui s’imposent y compris la fixation d’astreintes’. Les six mois sont maintenant écoulés, et le
département s’est déjà trompé deux fois en ma défaveur.
Je sollicite donc à
nouveau votre intervention pour obtenir l’exécution totale du jugement
(conformément à vos deux courriers du 11 mai et 1 juin). Les sommes déjà perçues sont maintenant de
89 722, 91 frs 17/03/99, de 13 690, 03 frs le 7/04/99 et de 35 402,43 frs le 24
août 1999, soit un total de 138 815, 37 frs alors que le jugement accorde un
montant de 403 426 frs + les intérêts + les intérêts de retard (soit restant dû
environ 315 376,96 frs).
Je l’ai déjà
mentionné, mais je le répète. Les juges
ne m’ont accordé que des salaires perdus.
Les fautes commises sont très graves et ont été condamnées par plusieurs
juridictions. Tous les employés du
Département touchent bien leurs salaires en fin de mois, et même M. Dugoin et
certains de ses collègues malhonnêtes touchent toujours leurs salaires.
Alors pourquoi faire
semblant de ne pas comprendre le jugement qui précise bien le montant de 393
426 frs? Pourquoi me créer un nouveau
préjudice? Et cela sans jamais
m’envoyer aucun document. Le
Département connaît parfaitement la signification du jugement. Un jugement ne peut avoir qu’une seule
signification, sinon à quoi servirait toute la procédure d’appel. Le Département, lui, en a déjà trouvé deux,
toutes les deux fausses.
Quand l’état envoie
les feuilles d’impôt, tout le monde peut se dire c’est vague et ne payer qu’un
quart. En ce qui me concerne, j’ai
toujours payé en temps et heure, même si les montants étaient parfois élevés.
En résumé, je
sollicite à nouveau votre intervention et la condamnation du département à une
astreinte pour obtenir l’exécution totale du jugement conformément à vos
précédents courriers. Je souhaiterais
aussi recevoir les courriers du Département de l’Essonne concernant l’exécution
du jugement, ou avoir le droit de les consulter au greffe comme on le peut pour
le dossier d’appel.
En vous remerciant par
avance, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la Cour Administrative
d’Appel de Paris, l’expression de mes sentiments distingués.